Atomic Bee Women from the Abyss de Zoologist. Oh, attendez, ça ne s'appelle pas comme ça. Parce qu'ils ne m'ont pas consulté sur le nom. C'est juste Bee. Mais il s'agit sans aucun doute d'un parfum délicieusement campagnard, exagéré, apien, de film de série B, avec un piège à miel de femme fatale. Une véritable expérience du type Atomic Bee Women From Beyond. Imaginez, si vous le voulez bien, Jessica Rabbit, mais au lieu d'une robe rouge svelte, elle est drapée dans une cascade de miel doré, maintenue en l'air par de minuscules ailes étincelantes, ce qui est un véritable exploit si l'on considère qu'elle est une monstrueuse reine des abeilles intergalactique de 15 mètres de haut. Planant lascivement avec un bourdonnement étourdissant, elle suinte une sécrétion sucrée, collante et poudrée de vanille et de bois de santal sur les gratte-ciel et le personnel militaire, tandis que la ville éclate dans le chaos. "Je ne suis pas mauvaise, c'est juste que je suis tirée du nid d'abeilles de cette façon", dit-elle en roucoulant, forant délicatement son énorme dard dans la richesse aromatique du vin de dessert des jardins d'été fleuris de mimosa et d'héliotrope éparpillés dans un parc au centre de la ville. Vous réalisez trop tard, alors que l'air s'imprègne du nectar capiteux de la fleur d'oranger musquée et du feu confit du sirop de gingembre, que son escadron de sœurs a percé l'atmosphère, d'épais nuages cireux de fleurs jaunes enivrantes annonçant leur arrivée. La ville, noyée dans le pollen et les phéromones, tombe dans une stupeur délirante. L'humanité, oubliée, s'est dissoute dans la brume mielleuse, ses derniers soupirs avalés par le battement incessant d'un million d'ailes minuscules.

Vanille douce, lisse et crémeuse, et miel brut sucré.
Ces 2 notes dominent le parfum tandis que les floraux, les balsamiques et les muscs apportent un soutien délicat en ajoutant de la profondeur.
Je ne suis généralement pas fan des gourmands, mais j'adore le miel.
J'adore ça !