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Elie Saab Le Parfum. L'éclat dans un flacon ! Le premier parfum d'Elie Saab, et sans doute le meilleur. Le Parfum et l'Intense partagent le même caractère, mais tout comme les différents moments de la journée, ils ont des particularités. Le Parfum, c'est le jour. Ce soleil qui commence à briller et qui, au fur et à mesure que la journée avance, devient de plus en plus aveuglant. La lumière ! La fleur d'oranger, qui est la star de toute la ligne, commence par être douce et mielleuse, avec une touche de miel pour lui donner plus de corps. Mais au fur et à mesure qu'elle s'estompe, le jasmin entre en jeu. Tout comme les rayons du soleil deviennent plus chauds et la lumière plus aveuglante, le parfum devient plus "intense". Je ne dirais pas criard, car ce n'est pas le cas. Mais imaginez un jour de canicule où le soleil se reflète partout et où la lumière devient aveuglante au point de modifier votre vision de l'environnement. C'est cela Le Parfum. Mais il reste agréable et beau jusqu'au bout. La fleur d'oranger sucrée et le miel, un jasmin plus perçant mais magnifique ajoutent de la lumière et un fond boisé doux l'ancre pour des heures. Le Parfum Intense est le moment où le soleil se couche. La fleur d'oranger du début est beaucoup plus lourde et le miel s'ajoute sensiblement pour le rendre plus doux et plus lourd. L'ylang ajoute de l'onctuosité et une texture de crème épaisse ; la fraîcheur de la nuit commence à se faire sentir et les odeurs environnantes deviennent plus perceptibles. Le caractère caché de l'Eau de Cologne du matin se dissimule derrière le caractère du miel des fleurs de la nuit et fait naître une sensation de tête envoûtante. Il y a aussi un piquant non divulgué qui sent le gingembre, comme un Classique plus sexy tout en étant simultanément plus capiteux. Je choisirais cette version si je ne devais en choisir qu'une. Les deux sont très centrés sur la fleur d'oranger. Lourd, capiteux, enivrant et doux. Les huiles utilisées sont de qualité. L'interaction des notes, qui sont fondamentalement les mêmes, offre un caractère différent qui met parfaitement en valeur leurs qualités. Dans une mer de faux parfums floraux qui ne sont qu'une façade pour plus de sucre et de gourmandise, Le Parfum et Le Parfum Intense sont fidèles à leur qualité de parfum floral narcotique. Si vous avez vécu dans un pays méditerranéen, vous connaissez peut-être cette sensation de pierre blanche qui, au cours des étés passés, reflétait la lumière du soleil et transmettait une blancheur aveuglante à vos yeux et une chaleur fraîche à votre peau, sans la chaleur brûlante que nous connaissons aujourd'hui. La chaleur estivale était différente, elle était chaude. Aujourd'hui, elle brûle. Les Parfums sont les premiers, avec ce sentiment joyeux de ce qui nous attend. Les deux parfums ont un excellent sillage, de l'éclat et de la longévité !
Bien qu'il y ait de légères similitudes avec La Nuit, qui est pour moi exceptionnel et incomparable à tout autre, Zadig ressemble surtout à ces chypres animaliers et mielleux des années 70 qui avaient aussi une fraîcheur éternelle. Profond, boisé, cuiré et sauvagement exotique mais avec une fraîcheur fruitée qui imprègne toutes les couches. Pas un fruité bon marché comme aujourd'hui, mais la jutosité d'un fruit mûr et brûlé par la chaleur, mais irrésistiblement délicieux une fois qu'on l'a croqué. Les parfums qui me ressemblent le plus sont Vu, Azzaro et Mila Schon. De même, l'Eau de Zadig est simplement la version edt, et non un parfum différent. Il en va de même pour Metal-Eau de Metal, Calandre-Eau de Calandre, etc.
C'était absolument délicieux ! Le parfum le plus apaisant et réconfortant qui soit, j'ai utilisé d'innombrables bouteilles et pots de crème pour le corps au début des années 2000, lorsque l'aromathérapie était à son apogée. Comme il me manque, ainsi que le piquant Aroma Fit que j'adorais aussi... Helena Rubinstein avait aussi un duo merveilleux, le relaxant et énergisant Art of Spa. Je regrette l'époque où les marques proposaient des lignes complètes de soins pour le corps. Des suggestions pour quelque chose qui ressemble de près ou de loin à Aroma Calm ?
Ma Liberté ! Des champs de lavande éclatants, des fleurs violettes imprégnées de la douceur piquante de l'anis et du mystère velouté de l'héliotrope. Une infusion de vanille douce comme une plume, aux tonalités cuirées et animales, enrichie de muscs qui épousent la peau, adoucit et anime la composition, la rendant séduisante et quelque peu électrisante. Jean Kerleo a laissé son empreinte dans la maison Jean Patou, et Ma Liberté est l'une de ses dernières créations avant de quitter la maison pour former l'Osmothèque de Versailles. Ma Liberté, qui était à l'époque considéré comme un Patou inférieur, et auquel le temps a donné son statut légitime de chef-d'œuvre, commence par une lavande très vraie et très vive. Légèrement herbacée et médicinale, mais avec un aspect doux de " bonbon à la violette " qui est compensé par un certain piquant. Alors que mon nez me dit que l'anis et l'héliotrope sont enveloppés, l'effet est comme sentir une fougère fraîchement embouteillée ! Vif, énergisant et revigorant. Un tonique pour les sens ! La lavande ne disparaît jamais vraiment, mais elle s'estompe lentement pour laisser place à une riche teinture de vanille avec quelques noix de muscade et clous de girofle épicés, qui se marient parfaitement avec les muscs chauds et légèrement sales. L'effet global, comme dans tous les Patous, est celui de teintures et d'infusions riches dans lesquelles les meilleures notes sont ajoutées. Les notes de base lourdes n'enlèvent rien aux notes plus légères, mais forment au contraire une colonne vertébrale dans laquelle le reste des notes peut s'ancrer. D'une certaine manière, Ma Liberté sent l'universel, l'indifférencié et l'intemporel, bien que je puisse facilement le considérer comme une création des années 70. C'est peut-être pour cela qu'il n'a jamais décollé. Et tout en modernisant Moment Supreme, il a fallu le réincarner une troisième fois, Pour Homme Privee, pour qu'il décolle et fasse de ce dernier une licorne très recherchée (et chère). Pendant ce temps, les bouteilles de Ma Liberté abondent sur le marché secondaire, la plupart encore scellées et à de très bons prix. Comme tous les Patous, la qualité est exceptionnelle et les flacons scellés brillent comme des flacons fraîchement embouteillés. Le sillage est radieux et la longévité, même sous forme d'edt, est remarquable. Un parfum Jean Patou fabriqué avant la vente de la maison à P&G est un chef-d'œuvre, un investissement, mais surtout un voyage à une époque où la qualité était la force motrice, où le marketing était un terme lointain et où Patou était au même niveau que Guerlain, Caron et Lanvin. Et même mieux qu'eux, ce qui n'est pas peu dire ! Pour ceux qui regrettent le Patou pour Homme Privee et même le plus insaisissable Patou pour Homme, Ma Liberté est une alternative très valable. Sans être un clone, il annonce la même qualité et les mêmes caractéristiques olfactives qui en font un parfum vintage à part. Un solide 10/10 une fois de plus ! Commentaire basé sur un edt de 200ml de 1987.
Myths, aujourd'hui discontinué comme la plupart des produits de la collection Christopher Chong, est un parfum caméléon, même pour les standards d'Amouage. Si je n'ai pas encore pu l'essayer par temps frais et humide, je l'ai porté par des journées plus chaudes que la moyenne et j'ai découvert que j'appréciais ses multiples facettes. Myths s'ouvre sur ma peau avec une qualité de foin. Un mimosa en papier qui me rappelle instantanément un zoo. L'odeur des animaux, du fumier, des étables. De la manière la plus positive qui soit, Myths commence comme j'aime mes parfums : audacieux et sale. Cette phase d'ouverture ressemble à s'y méprendre à Une Fleur de Cassie, légèrement plus légère. Bien que je regrette d'avoir vendu mon flacon Malle, car je n'ai guère eu l'occasion de l'utiliser, je suis heureuse de renouer avec ce merveilleux parfum, ne serait-ce que pour quelques minutes. Comme le mimosa n'est pas mentionné ici, je suppose qu'il s'agit d'un jeu entre le chrysanthème et peut-être l'œillet. Lorsque le cœur commence à briller, Myths passe en territoire chypré. Le galbanum, qui est généralement la vedette, est ici plus discret. Avec l'œillet, des notes florales non déclarées (rose et jasmin plus sûrement, peut-être aussi mimosa) et un peu de vétiver et de mousse de chêne, il commence lentement à rappeler les grands chypres d'autrefois. Le fantôme de Paloma en particulier est assez évident, avec une douceur mielleuse qui est à la fois insaisissable et présente si vous fermez les yeux. Je trouve qu'il me rappelle la variété des chyprés secs, donc dans ce sens, on peut sentir beaucoup plus d'ombres en arrière-plan. Est-ce Bandit ? Ou Cabochard ? Il y a peut-être aussi un peu de Mystère, mais comme je l'ai dit, ce sont des ombres du passé qui accompagnent le caractère cuiré des Mythes. Le fond change à nouveau, et une légère douceur apparaît à nouveau. Mon nez me dit qu'il y a du narcisse, quelques résines et une civette ambrée, tout comme Romanza, qui est un autre parfum dont je trouve des traces dans Mythes. Boisé, légèrement charnel et salé, avec des muscs caressants. Je trouve que Myths, en termes simples, est un chypre sec et épicé, qui atténue ses notes jusqu'aux tons sépia et met en évidence des facettes au fur et à mesure que le temps passe. Mais cette impression sombre change lorsque l'on entrevoit des parfums du passé dans cet hommage. Chong a une vision puissante de ses créations, et parmi leur originalité, il y a toujours un hommage au passé. Myths est à mon avis l'avant-dernier grand parfum qu'il a créé pour Amouage avant le chant du cygne d'Imitation (femme). Un pari solide pour les amateurs de chypres cuirés, animaux et sombres !
Le bébé de Shalimar ! Que ne pas aimer, quand sous la tendre douceur, on voit déjà les pommettes de la saga ? L'un des meilleurs flankers -en général- jamais réalisés !
Notes mentales pour l'instant. -La liste des notes est complètement absurde ; il s'agit d'un cuir animal. -Le Bandit est le plus proche parent. Je peux aussi imaginer que le Vivara normal et l'Eau Fraîche sont proches de l'Aliage. -Encore une fois, ces notes sont absolument 0% exactes. Je suppose qu'ils ont opté pour l'un des derniers Vivara datant d'une dizaine d'années. Cherchez-le ! -Les notes de Signor Vivara sont celles que je sens ici. Les notes de Signor Vivara sont celles que je sens ici. C'est un parfum vert et âpre, comme je l'aime. Beaucoup de cuir aussi, du cuir d'isobutyle. Les fleurs sont rares, voire inexistantes. La facette animale pourrait être le castoreum et/ou le costus, je n'ai pas la sensation de savon poudré de la civette mais plutôt celle d'un cuir chevelu huileux. Il pourrait y avoir un peu d'œillet ou de clou de girofle caché là-dedans. J'aimerais que les notes florales apparaissent. Les porter plus tard pourrait les faire ressortir. L'odeur est impeccablement fraîche et bien conservée. Edt de 120 ml examiné. Une richesse massive de mousse de chêne tout au long de son évolution. Un chypre pour les amoureux de la Côte d'Azur. Le glamour des plages des années 70.
Gala ! Un autre floral animalier des années 80 (bien que lancé en 1990), à l'instar de Boucheron, Ysatis, Byzance... dans une certaine mesure, également La Nuit de Rabanne. Un magnifique floral résineux et collant qui baigne dans des sécrétions animales et qui fait l'amour à votre peau tout au long de la journée et de la nuit ! Quel plaisir d'avoir quelque chose comme ça qui vous étreint ! Commentaire basé sur la première version de l'edt, sans code-barres ! Ce que Gala me rappelle le plus dès qu'il touche ma peau, c'est Byzance, cette même douceur baroque de fleurs blanches capiteuses et de résines. Un péché pour les sens. Sombre et mystérieux dès le début. Je ne dirais pas que les notes de tête sont fortes. Elles sont parfaitement conservées, mais Gala va droit au but, c'est-à-dire au cœur. L'œillet se charge d'épicer chaque note qui vient ; vous avez une rose rouge rendue encore plus profonde. Le jasmin passe de la virginité à l'épanouissement nocturne et à la transpiration de larmes de miel. N'y a-t-il pas de la tubéreuse et de la fleur d'oranger ? Parce que leur douceur enivrante est là. Quand l'ylang ylang apparaît, c'est qu'il me rappelle vivement Ysatis, avec cette épaisseur beurrée de crème coagulée. Les lumières tamisées du plaisir charnel ne sont pas loin derrière, et même si le ricin et le civy se disent bonjour dès le début, tout comme dans Ysatis, ils commencent à menacer un dix avec le reste des notes. Le fond est long et très agréable. Tout en jouant des jeux coquins avec le jasmin, l'œillet et la fleur d'oranger mielleuse (très !), ils deviennent de plus en plus grands, jusqu'à ce qu'il ne vous reste, quelques heures plus tard, qu'une corne d'abondance épicée et ambrée de luxure. Gala reste très très sale à partir de ce moment. Le castoréum apporte une facette cuirée, tout comme le cuir dans La Nuit. La civette apporte une légère douceur qui devient de plus en plus grande et englobe un seul et même voile de perversion que les parfums mentionnés ci-dessus. Il peut sembler innocent au premier abord, mais Gala est au fond sale et charnel. Il crie également cette charnalité pour que tout le monde l'entende avant d'entrer dans une pièce et après en être sorti. Le reste du temps, il s'infiltre dans votre peau, vous faisant sentir et ressentir comme plus personne ne le fait. Aujourd'hui, Gala ne convient pas à la plupart des gens. Les bouteilles sont rares, et les seuls à pouvoir apprécier sa beauté sont les amateurs de vintage, les anciens utilisateurs, et peut-être quelqu'un qui ne veut pas s'intégrer au reste des enfants dans le magasin de bonbons. Un vrai bijou ! Un ensilage et une longévité dignes d'un week-end de gala. Oui, les 48 heures !
De nombreux parfums, en particulier les verts des années 70 et 80, sont considérés comme une potion de sorcière. Peu d'entre eux le sont vraiment. Pour moi, l'un d'eux est Aromatics. L'autre est Ivoire. Revue basée sur un splash edt de 200 ml datant de 1980 ou 1981. Ivoire est difficile à décrire ou à déchiffrer d'ailleurs. C'est un parfum vert amer, où toutes les autres notes existent simplement pour équilibrer. Chaque fois que je l'ai porté, mes sentiments vont de la surprise à l'émerveillement. Je le trouve parfois un peu rugueux autour des bords, mais comme une drogue, il continue de m'attirer. Les premières fois étaient un peu difficiles et je pouvais réellement comprendre pourquoi beaucoup le considéreraient comme démodé. Mais une chose s'est produite ; je ne pouvais pas éloigner mon nez de mes poignets ! C'est comme si je sentais un savon amer, une pommade verte frottée sur les ongles pour éviter de les ronger. Mais rien n'était déplaisant, rien ne semblait hors de propos, et ma bouteille est aussi fraîche que le jour où elle a été fabriquée (elle est arrivée dans sa boîte et inutilisée, ce qui a aidé). Le parfum le plus proche d'Ivoire, pour moi, est la première sortie originale de Missoni, et je commence à penser que la framboise dans les deux crée un lien dans mon esprit. Ivoire sur moi est un floral savonneux merveilleusement vert et amer. Je ne peux pas vraiment séparer les notes, et même s'il change et évolue, tout ce qui me reste est une forêt vivante émanant de ma peau. Je le trouve beaucoup plus vert que N°19 et Silences, beaucoup plus amer (ce que j'adore) que Armani ou Aromatics, moins sucré et floral que tous les précédents et aussi moins animalique. Pour moi, c'est une étude de galbanum, de mousse, de bois, le tout recouvert d'une barre de savon ivoire qui a des mousses qui la couvrent. Le dernier dry down révèle l'alchimie avec Missoni et c'est alors qu'ils partagent cette même mystique de douceur, cette sensation de sécheresse dans la bouche après une tasse de thé, et une peau légèrement moite, musquée, chaude. La sexualité contre la sensualité émanant de vos pores. Je trouve Ivoire différent des offres similaires, hautement complexe avec une évolution qui défie les capacités de chacun à le déchiffrer. Il respire et change mais ne vous permet pas de vous approcher suffisamment pour révéler ses couches. Tout comme la beauté fugace vêtue d'ivoire qui, à l'opéra, a attiré l'attention de son créateur. C'est un parfum époustouflant, il fait surgir des émotions, et bien que chaque port montre de petits aspects de sa beauté, il décide quoi et quand se révéler. Je l'adore absolument, je ne peux pas m'empêcher de l'inhaler, et le fait qu'il possède une sillage et une longévité impressionnantes le rend idéal pour un rendez-vous avec soi-même. Je ne le considère pas similaire à ceux dont il rappelle aux gens, donc il vaut vraiment la peine de le posséder. Bien que cela puisse être un peu difficile si vous n'appréciez pas VRAIMENT le vert dans toute sa puissance. Un chef-d'œuvre !
Maroc est un parfum caméléon. Il commence comme un concept primitif de ce que nous connaissons aujourd'hui comme un accord rose/oudh, devient un oriental épicé et se termine comme un chypre à base de plantes. Quel voyage ! Revue basée sur le vaporisateur de parfum pur de la version originale des années 80 d'Ultima II. La rose musquée est la star ici. Mais les premières minutes sentent les roses rouges riches avec un patchouli très terreux. Il sent, d'une manière abstraite, comme un parfum de rose oudh. Attar de préférence. La rose s'adoucit, les épices entrent en jeu, la civette devient tout à fait perceptible et le miel ajoute une dimension supplémentaire. Il ne va pas jusqu'à Opium ou Youth Dew, mais il s'en rapproche. Le miel me rappelle un Teatro Alla Scala plus léger. Il s'épanouit vraiment à ce stade, devenant doux et enveloppant. Lorsqu'il commence à sécher, les épices se dissipent et une sensation chyprée apparaît. Des herbes, dans la veine de l'Aromatique, mais avec une touche épicée. La mousse de chêne se fait remarquer, la civette s'attarde sur la peau et j'ai l'impression d'être un hippie de Woodstock qui vit dans un endroit chic. Il sent comme un million de dollars. Et dans ce long fond, la star du spectacle devient la fameuse Moschata Rose, ou l'églantine. La rose musquée. Avec une légère touche citronnée qui rappelle le géranium et les feuilles vertes. Il oscille entre le propre/savonneux, l'épicé/jammy et l'oriental chypré/animal. Chaque bouffée et reniflée montre une facette différente. Multifacettes et complexe, un véritable coup de cœur. Il va sans dire que les amateurs de vintage vont absolument l'adorer, et ceux d'entre nous qui aiment aussi les puissances des années 60, 70 et 80 le considèrent comme un chef-d'œuvre. Il mérite d'être possédé et justifie une recherche sur eBay pour un ou deux flacons. Un sillage et une longévité exceptionnels ! Le Soir de Lune de Sisley est un digne successeur et remplaçant de cette beauté presque introuvable. J'ai découvert qu'un vaporisateur de Paloma et un vaporisateur de Soir de Lune constituent une imitation astucieuse.