Chambre Rouge, de Pascal Morabito a été lancé en 2012. Le parfumeur derrière cette création est Pierre-Constantin Guéros. Il a les notes de tête de Basilic, Bergamote, and Coriandre, notes de cœur de Bois de cèdre, Bois de santal, and Violet, and notes de fond de Benjoin, Bois de Gaïac, and Vanille.
Ce parfum était un achat à l'aveugle (vais-je un jour apprendre ?) et il m'a instantanément rappelé quelque chose. C'est une copie parfaite d'un autre parfum de créateur, mais je ne peux pas pour la vie de moi me souvenir de ce que c'est ? C'est vraiment frustrant en fait. Il a le poids et la sensualité d'un oriental puissant, mais avec une nature bon marché et synthétique, tout en même temps. J'ai envie de lister une multitude de parfums auxquels il ressemble, aucun d'eux n'étant celui qui lui ressemble exactement... mais d'abord, les notes. L'ouverture est une touche de bergamote, mais vous pouvez l'oublier en une nano-seconde, Chambre Rouge est une tonne d'épices en poudre et une énorme dose d'ambre sucré, plein de benjoin, plein de vanille, de musc et de bois. Je dirais que le guiac et le bois de santal sont les plus présents, ajoutant juste à la nature poudrée du dry down santal/vanille. Je dois admettre que j'aime ça et ma copine l'a absolument adoré. C'est presque écœurant, un mélange légèrement étrange et envoûtant de The One, Le Male, Mont Blanc Individuel, et des éléments de la nature plastique un peu artificielle de Henae Mori ou Versace Dreamer. Je mettrai à jour cette critique lorsque je me souviendrai enfin de ce dont il s'agit essentiellement comme clone, après m'être frappé la tête. Les faits sont que, malgré les défauts de ce parfum, il dure en fait bien et pour ceux qui aiment Chambre Rouge, il serait assez facile de finir par l'aimer, surtout à ce prix. Je veux dire, le flacon n'est pas mal, il me rappelle un peu YSL Jazz, mais l'étiquette imprimée de manière un peu kitsch et légèrement de travers avec une police empruntée à une affiche de Terminator 2 de 1991 ne fait que rappeler que c'est un parfum de bas de gamme. Je ne pourrais pas porter ce parfum souvent car je le trouve un peu trop entêtant, mais pour un port occasionnel en automne/hiver, il vaut la peine d'être dans ma garde-robe. C'est une agréable surprise qui me donne envie d'explorer ce que Pascal Morabito a d'autre à offrir, dont certains ne figurent pas dans la base de données Fragrantica.