WOW !!! quelle ouverture ! C'est le premier parfum d'Andy Tauer que j'ai essayé et il me laissera toujours une impression durable. Je ne sais pas comment le cuir peut être à la fois si plein, si fort et si élégant, mais Lonestar memories semble y parvenir. C'est un cuir sale, crasseux et épicé. J'imagine un homme travaillant sur sa moto, fumant une cigarette, le blouson de cuir suspendu dans un garage entouré de chiffons huileux et de salopettes crasseuses. (Ou l'imagerie du cow-boy sur laquelle il est basé convient aussi très bien !) Fumée à gogo, résineux aussi avec l'arôme terreux, naturel, de racine. Encore une fois, ce n'est pas un parfum pour les débutants, mais un cuir de la plus haute qualité et, en termes de parfumerie, un chef-d'œuvre de bravoure. Je vais devoir l'essayer à nouveau pour m'en assurer mais je ne pense pas que ce soit quelque chose que je porterais. Je l'aime et je le respecte, mais je préfère L'air du désert marocain parce qu'il me parle personnellement. Le simple fait de savoir que les souvenirs de Lonestar existent me remplit de joie !
Re-Review....Je viens d'ajouter quelques réflexions sur ce jus car je porte mon dernier échantillon aujourd'hui. Je suis toujours 100% d'accord avec lui et bien que j'aie remarqué la ressemblance la première fois, je n'avais jamais réalisé à quel point le drydown est délicat et semblable à celui de LDDM. Il s'ouvre sur de la fumée mais Lonestar est loin d'être aussi fumé que je le pensais, ce n'est pas une critique, en fait je l'aime de plus en plus maintenant. Je pense que c'est peut-être parce que je suis de plus en plus désensibilisée aux parfums fumés après avoir essayé des choses comme Profumum Roma Fumidus. Bon sillage, projection et longévité mais j'ai L'air du désert Marocain et je ne pense pas avoir besoin de celui-ci aussi bien que je pense qu'il est tout aussi bon si ce n'est un peu meilleur.

D'après la répartition des notes, Lonestar Memories est l'un de ces parfums que je pensais adorer, mais qu'en fait je peux à peine supporter. Dans l'ensemble, il s'agit d'un parfum de cuir épais et capiteux, mais pas dans le bon sens du terme - en fait, il sent comme un médicament putride pour dire les choses crûment. Il y a ce départ vert, herbacé et balsamique de sauge sclarée qui est couplé à un accord de cuir très fécal et rebutant. A partir de là, vous êtes assailli par une overdose de myrrhe qui vient s'ajouter à l'épaisseur et à l'étouffement de la fragrance. C'est l'un de ces parfums où toutes les notes se battent pour attirer l'attention en même temps, il n'y a pas d'harmonie ou d'équilibre, c'est juste un désordre criard. Comme je l'ai dit plus haut, ce parfum est très médicinal et ne sent tout simplement pas bon.