Harlem Nights, de Chris Collins a été lancé en 2017. Le parfumeur derrière cette création est Laurent Marrone. Il a les notes de tête de Clous de girofle, Pamplemousse, Citron, Muscade, Rhum, and Safran, notes de cœur de Bois de cèdre, Jasmin, Orris Root, and Patchouli, and notes de fond de Musk, Bois de santal, Vanille, and Vétiver.
Oh là là. C'est un peu drôle. J'ai traversé la 110ème rue la nuit et ça ne sent pas comme ça, croyez-moi. Je pense que c'est un peu confus dans la quête de créer quelque chose d'unique, ce qui est un motif admirable pour se mettre dans un certain désordre au départ. L'ouverture me donne des épices chaudes à brûlantes, je dirais de la muscade, du clou de girofle, peut-être un peu de cannelle et même du safran, mais la douceur est une cerise bon marché/un mélange de cerises maraschino, du benzaldéhyde et de la coumarine, qui s'estompe dès qu'elle touche votre peau car elle est contrebalancée par des bois creux et papyracés et un ionone légèrement floral, une sécheresse et cette sensation de pain, de lait, d'une tasse tiède de moitié thé anglais, moitié chai, provenant de quelque chose comme Dries van Noten par Frederic Malle mais franchement pas aussi complexe ou intéressant. Cet effet me rappellera toujours le parfum qui a ouvert la voie à cette ambiance, qui pour moi était Jeux de Peau de Serge Lutens. Pour être juste, ce n'est pas aussi implacablement, gastronomique et étrange que le Malle. Quand j'ai vaporisé cela sur une bande de test, j'ai vraiment aimé le dernier dry down de muscs et ce qu'il reste dans la base de ce parfum, ça sent vraiment beau mais cela arrive tout le temps avec des parfums que je n'aime pas vraiment et c'est l'adage classique, trop peu, trop tard, au point où cette belle odeur sur la bande pourrait ne pas être détectable sur ma peau. (ce n'est pas le cas) Pas un bon départ pour la marque alors pour moi mais j'ai de grands espoirs pour quelques autres.