Beaucoup de cardamome pour moi. C'est comme un dessert crémeux à la cardamome, mais juste un peu trop boisé pour être un gourmand. Sur papier, ça sent comme Santal 33, sur la peau c'est bien meilleur, le vétiver se démarque davantage.
Pour commencer... Meander est un nom parfait pour ce parfum, l'ambiance est errante. Je suis Mackenzie Reilly, la parfumeuse, sur les réseaux sociaux depuis quelques années maintenant (je pense ?) et c'est agréable de voir/ sentir enfin son travail se concrétiser, surtout pour une marque aussi prestigieuse qu'Amouage. Pour être honnête, elle a vraiment créé deux parfums fantastiques pour la collection Renaissance, Meander étant mon préféré. J'ai vu quelques critiques, mais elles provenaient des habituels sycophantes de la marque qui ont peut-être reçu des produits gratuits, donc leur avis positif est accueilli avec scepticisme. Je n'aurais pas dû être si cynique, mais cela ne semblait pas être mon style, ni l'Amouage par excellence. Je blâme les critiques. Je pense que Meander s'aligne davantage avec Imitation ou Portrayal qu'avec Interlude ou Epic (tous les Man de ces derniers, soit dit en passant), car c'est un parfum floral par essence, mais entouré d'une ambiance tourbillonnante et changeante. L'ouverture, pour moi, sent très aérienne, légère et minérale, avec un oliban brumeux, et cette note de papyrus aquatique que l'on obtient, mes pensées immédiates étaient... VA-T'EN SPECTRE DE SANTAL 33 ! TU N'ES PAS LE BIENVENU ICI ! Je suis heureux de vous dire que cet effet ne dure que quelques secondes avant que tout commence à se développer, mais d'une manière super douce et civilisée, Meander est l'antidote fantaisiste à l'épaisseur boisée, ambrée et d'encens d'Amouage d'Enclave. Cela ne fait qu'un léger clin d'œil dans cette direction avec un oliban teinté de citron et de pin, mais c'est tellement voilé, vignette dans le tissu de ce parfum, que c'est à peine perceptible. Un accent transitoire, plastique, de safran vers 5-10 minutes disparaît aussi rapidement. L'iris ou la carotte sont mentionnés ici dans les notes et je ne suis pas sûr de les percevoir dans cette première impression vague, mais il y a définitivement un élément poudré et sucré dans ce parfum. Ensuite, les tentacules noueux, terreux mais frais d'un vétiver racine peut-être ? commencent à ancrer ce parfum. Au fur et à mesure qu'il progresse, il devient de plus en plus agréable, un mélange de frais et distant, et chaud et câlin. Je suppose que tout ce discours contradictoire signifie que Meander réussit un acte d'équilibre, ce qui est vraiment l'essence de la parfumerie, des harmoniques équilibrées. J'ai écrit cette critique à la hâte sans avoir porté ce parfum correctement au moins une fois. Je l'ai jugé sur un seul spray sur mon poignet, mais je pense que je peux faire une évaluation basée là-dessus et dire que c'est très bon. Au point que je suis tenté de l'acheter. La couleur du flacon est céladon ou vert Baby Yoda, ce qui est vraiment charmant aussi.
Meander par Amouage a cette boisé humide mélancolique que j'adore faire ressortir par un jour de pluie. C'est tout de l'encens et du bois de santal avec quelques facettes florales discrètes qui flottent autour. C'est morose, mais magnifique.
Dans une maison pleine de parfumerie complexe et enivrante, Meander est toujours négligé en raison de sa nature simpliste. Pour moi, cela le rend unique dans la maison d'Amouage. Le flacon est 💯