fragrances
avis
Parfum du jour
Ma signature
22 avis
Spice Must Flow est un parfum fantastique combinant des épices chaudes comme le gingembre, la cannelle, la cardamome avec une rose sensuelle en cuir et de l'encens. EdlO crée un autre parfum qui s'éloigne des tendances, oui c'est un parfum unisexe centré sur la rose, mais il est plus doux, moins bruyant et lourd en oud. Il est complexe, mais simple et absolument raffiné. Et unisexe sans pencher d'un côté ou de l'autre. Il peut être porté par une magnifique femme en robe rouge et un homme en jeans, chemise en lin et veste en daim. C'est plus une question de : ce parfum vous convient-il ? ou pas ?
J'adore vraiment cela à cause de cela, il raconte l'histoire des routes de la soie, j'imagine les bazars d'Istanbul rencontrant les bars raffinés de Venise, le désert chaud et rude rencontrant la civilisation avec des bâtiments parfumés, de l'opulence et de la beauté. Mais je cède aussi à tout le concept de Dune, oui je peux imaginer que les Arakis des Fremen sentent comme ça. Mais cela dépend aussi de l'imagination du porteur et de celui qui interagit avec lui/elle/eux.
Dans l'ensemble, je pense que c'est un triomphe de Mathilde Bijaoui. EdlO frappe encore en tant que maison de parfum qui n'a pas besoin de vivre par les tendances, mais qui trace la voie. SMF a une sillage moyen à doux, une projection moyenne et une longévité de 10 heures. Ce qui est parfait pour un usage quotidien ou juste pour une soirée/nuit.
Deified de Xerjoff est un parfum merveilleux, mélangeant la douceur du Moyen-Orient, une pomme fraîche épicée et collante avec du cuir et des bois occidentaux. Si vous essayez de le voir en dehors de l'histoire commerciale/rock’n’roll, vous obtenez un parfum beau, plus masculin, chaud, frais, épicé, cuiré, légèrement tabac, avec une note de pomme qui vous offre une interprétation moderne d'un bohémien du 19e-20e siècle. Vêtu de tissus moyen-orientaux, vivant dans une grande maison remplie de toutes sortes d'objets venus de tout le bassin méditerranéen et du Levant, il mène une vie pleine, remplie d'excès et d'opulence. C'est un dandy, mais pas un qui crie ou cherche l'avis du monde, il fait juste ce qu'il aime. Il adore se détendre avec une chicha, un bon livre et une excellente nourriture. Il aime simplement la vie.
Deified offre une grande longévité, certainement toute une journée, s'installant dans les vêtements plus longtemps. Mais pas d'une manière collante et ambrée, plutôt en laissant des indices de sa note de pomme tabac, avec une sensation cuirée. C'est lumineux et sucré en même temps, tout en étant boisé et cuiré. Quand et à quelle fréquence le portez-vous ? Cela dépend de vous et de l'ambiance que vous souhaitez donner. Il convient à toutes les occasions, mais ne le portez pas quand il fait plus de 25°C. Et sachez que ce n'est vraiment pas un parfum Davidoff Cool Water qui convient à tous.
Deified est un parfum qui est ancré, adulte, mais aussi amusant et fantaisiste. Il est différent, un peu étrange, mais de la manière la plus belle. Ignorez les discours commerciaux et faites-en le vôtre.
The Need To Fly commence comme un cocktail d'été tonique et frais, avec des épices fraîches. Après une heure, il me rappelle un peu plus l'absinthe, avec un fenouil/anis croustillant combiné à une certaine fraîcheur boisée. À la fin, après environ 4-5 heures de vie du parfum, vous obtenez une douceur boisée semblable à celle de la peau, avec une note très douce et cuirée. C'est un parfum quotidien très agréable qui offre à celui qui le porte une belle évolution olfactive. C'est un parfum frais et croustillant qui s'épanouit lors d'une belle journée chaude.
Tero est un parfum brillant, ce n'est ni un gourmand, ni un parfum épicé, ni boisé, c'est tout cela à la fois et il prend le meilleur de tous les différents types. Il s'ouvre sur une senteur épicée et poivrée, avec des notes sucrées et opulentes de cannelle, de poivre de Sichuan et de légères notes de poivre, évoluant vers un caramel sucré-salé avec des bois profonds et chauds et une base ambrée. Pour moi, c'est un trésor caché, c'est un chef-d'œuvre de la parfumerie par Carlos Benaim et il permet au public de s'engager avec une senteur qui n'est pas purement d'un seul type. C'est un mélange d'orient et d'occident, une senteur boisée, épicée, chaleureuse d'indulgence et d'opulence.
Il s'épanouit en hiver comme en été, cela dépend de l'ambiance que vous souhaitez créer. Sa longévité est incroyable, il offre une bonne projection, mais pas de manière intrusive. Il est élégant, bohème et opulent à la fois et vous emmène en voyage, comme un parfum de chef-d'œuvre devrait le faire.
Nostos est pour moi un parfum Rose-Oud très beau et parfaitement équilibré.
Il n'est pas fort ni très percutant, il est plus raffiné, discret et plus "maîtrisé" qu'un oud-maracuja. L'Oud est arrondi et la rose ressemble davantage à de l'eau de rose marocaine qu'à la rose de Portrait of a Lady. Et le tout est lié par une note de safran, qui en fait un parfum magnifiquement équilibré. Je pense que c'est une interprétation française du Moyen-Orient, combinant une discrétion européenne avec des ingrédients forts du Moyen-Orient.
Comme avec beaucoup de parfums EldO : après quelques heures (+/- 2-4h), il devient plus un parfum de proximité, et peut-être que c'est, à mon avis, son seul défaut. La projection aurait pu être meilleure, il ne devrait pas être fort, mais un peu plus d'aura autour du porteur pendant plus longtemps l'aurait rendu parfait. Mais mis à part cela, c'est un parfum fantastique, qui me donne l'impression d'un mélange entre un souk, une ville française et une légère ambiance d'ancienne église. Je l'adore. Et en raison de son élégance retenue, vous pourriez le porter à tout moment, en toute saison et pour toute occasion.
Julien Rasquinet a proposé une interprétation non sucrée et sans compromis de l'encens. La netteté du vétiver occupe vraiment le devant de la scène dans Inscense Crush, les notes épicées sont très douces et ne percent parfois que la muraille d'encens et de vétiver. Je ne remarque pas tellement la note de cuir, mais je perçois beaucoup de notes fumées et cendrées. Cela me rappelle la visite d'un ancien monastère français, peut-être un monastère grec-orthodoxe, où quatre moines perpétuent leurs traditions dans un vaste monastère vide, où les couloirs sentent toujours l'encens utilisé lors des messes. Associé aux odeurs des jardins et de l'herbe fraîchement coupée.
Cela touche vraiment à l'essence de ce qu'est la parfumerie de Rasquinet : évoquer des souvenirs.
Est-ce que j'aime le porter ? Non, la netteté est trop brutale et dure pour moi personnellement, mais est-ce que j'aime le souvenir qu'il évoque ? Absolument ! Cela met simplement en lumière quel maître parfumeur est Julien Rasquinet.
un parfum magnifique, une douceur bien équilibrée avec beaucoup d'épices. Il chatouille les sens et, à mon avis, c'est un parfum féminin très beau. Il me rappelle Feminité du Bois, mais il est de loin supérieur.
Dans l'ensemble, « I am trash » est un très joli parfum de peau. L'ouverture sur une belle pomme mûre avec de la rose est parfaitement équilibrée et très neutre unisexe. Le dry down arrive très rapidement et offre une base boisée avec de légers échos de cette ouverture. La scène de fleurs passant leur meilleur moment est agréable, sans être « vulgaire » ou « malodorante ». C'est une beauté globale d'un parfum, mais malheureusement, il aurait pu être plus fort ou légèrement plus puissant. Sa longévité est bonne, mais il devient très rapidement un parfum de peau très proche, ce qui n'est pas vraiment à mon goût. Il n'est pas nécessaire que ce soit une explosion, mais un peu de sillage ou de projection devrait être possible.
Erolfa est pour moi l'essence même de l'été. L'ouverture est comme une vague d'agrumes qui vous accueille lorsque vous vous tenez dans un champ de bergamote italien. Associée à des épices fraîches comme de petites étincelles ou gouttes d'eau de mer, du gingembre, légèrement poivré, elle se termine sur une base boisée opulente. C'est masculin sans être criard. C'est raffiné et cela me fait penser à un riche Grand Tourer, assis sur une terrasse dans une ville italienne, non loin de la mer, profitant de sa journée, se relaxant et n'ayant aucun souci en tête. Peut-être qu'il ira faire de la voile ou qu'il prendra simplement un livre et lira toute la journée pour finir avec un bon apéritif et une bonne assiette de nourriture.
Erolfa est bien équilibré et apporte tout ce qui est bon dans les parfums d'été pour hommes, et Bourdon le combine comme le maître qu'il est.
Une cologne polyvalente convenable pour les journées d'été, douce, très proche de la peau, mais pas un grand cru.
La surprenante note de fenouil végétal en ouverture mélangée à des agrumes est agréable, son dry down est léger, boisé et poudré avec en effet une note de thé discrète. C'est bon, mais pas époustouflant. Si vous cherchez une cologne ou un parfum de type cologne avec un dry down agrume et boisé, vous pouvez trouver bien mieux sur le marché. La note de fenouil est amusante, mais pour moi, elle ne convainc pas suffisamment de la grande maîtrise de FK. Et si vous voulez des notes de thé, il existe encore plus d'alternatives qui sont bien supérieures.