Au nez, c'est un patchouli, du chocolat, de la vanille lactonique épicée. Un peu d'amande en ouverture.
Un joli parfum, les notes que j'obtiens me rappellent l'ADN de Mugler. Il pourrait très bien être utilisé comme flanker d'A*Men.
Des fixatifs ambrés boisés qui, une fois vaporisés, sont impossibles à enlever, bon sang !
Seminalis évoque une nébuleuse malodorante d'inconfort intentionnel - un mélange boisé-musqué, crémeux-laité d'ambreette-santal qui étouffe chaque molécule d'air respirable dans votre bulle personnelle. Suffocant, claustrophobe, l'intrusion insidieuse de quelqu'un qui sait exactement à quel point c'est trop proche et qui franchit cette limite de toute façon, transformant la proximité intime en un jeu de pouvoir par malice et prédation délibérée. Ce n'est pas le magnétisme biologique primal que le marketing d'Orto Parisi suggère, mais quelque chose de bien plus sinistre et en réalité bien plus dégoûtant - pas l'odeur, mais l'odeur suffocante de quelqu'un qui envahit votre espace personnel. Le type qui se penche trop près et appelle cela du magnétisme, qui appelle votre inconfort "tension" et votre retrait "faire le difficile". Quelqu'un qui vous coince contre les murs dans des espaces restreints, qui vous suit de trop près dans la rue, qui continue des conversations que vous essayez clairement de terminer. Quelqu'un qui se souvient de détails que vous n'avez jamais partagés, qui apparaît là où vous êtes "par coïncidence". Quelqu'un qui prend du plaisir à violer les limites parce qu'il a appris que faire squirm les gens peut donner l'impression de pouvoir, qui cadre l'invasion comme de l'intimité et appelle l'obsession dévotion.