Scherrer 2, de Jean-Louis Scherrer a été lancé en 1986. Le parfumeur derrière cette création est inconnu. Il a les notes de tête de Anis, Bergamote, Orange Mandarine, and Ananas, notes de cœur de Miel, Jasmin, Lily, Muguet, Rose, and Tubéreuse, and notes de fond de Ambre, Benjoin, Héliotrope, Musk, Bois de santal, and Vanille.
Mandarine portugaise, rose, jasmin, angélique, tubéreuse, feuille de violette, cannelle, vétiver de Bourbon, santal de Mysore, myrrhe, cèdre, civette, castoréum, benjoin, patchouli, opoponax, musc, mousse de chêne. Ce sont les notes qui figurent sur l'échantillon cartonné que j'ai reçu avec mon flacon de 1987. Et c'est logique ; pour ma part, je ne sens pas d'ananas et il y a une sensation animale distincte qui traverse tout le parfum. Il y a une sensation d'aldéhyde dans le départ, un peu comme si l'on superposait Coco et N° 5, mais avec plus d'élan, plus d'extravagance. Scherrer 2, malgré toutes ses comparaisons, ressemble à un Teatro Alla Scala moins fort, et à Coco edt. Pétillant, comme un verre de bulles, floral, mais le genre de floral profond qui donne une impression de discrétion, le tout dans un salon doré où des animaux sauvages courent en liberté. Il y a une profonde sensation d'alcool comme dans l'original de Fendi, Teatro, qui vous fait vous sentir engourdi, un peu étourdi. Ils savaient comment vous envoûter, ces mauvais bébés. Opulent, glamour, des fleurs lourdes, des notes de base boisées, du musc lourd qui semble sauvage, avec une belle ouverture fruitée qui est plus de la confiture de confiture que de la sucette. Si vous appréciez l'un des éléments ci-dessus, Scherrer 2 est un trésor caché qui, étonnamment, s'est extrêmement bien comporté. Mon premier flacon était une formule actuelle de Designer Parfums et maintenant que j'en ai un des premières années de commercialisation, je peux honnêtement dire que c'est presque la même chose. Mis à part une légère acuité dans les notes animales de la formule actuelle, et un sillage/longévité un peu plus léger, je ne peux pas imaginer comment ils ont réussi à garder une odeur aussi fidèle et "vintage" en 2017. De loin la meilleure reformulation que j'ai rencontrée, en fait la seule. Il faut acheter le vintage si le prix est raisonnable ou si vous avez un amour profond pour les muscs sales, sinon l'actuel est toujours excellent si vous n'avez pas peur d'une civette et d'un castoréum synthétiques plus tranchants.