Ma sœur a travaillé pour Lush pendant un certain nombre d'années et il va sans dire qu'elle m'inondait de produits dont la plupart ne m'intéressaient pas. J'ai adoré le nom de ce produit pour commencer et l'encens est vraiment mon truc, j'avais donc de grands espoirs. Malheureusement, ces espoirs ont été déçus lorsque je l'ai essayé. Il commence très fort, de manière abrasive... à tel point que ma copine a violemment écarté la tête de sa trajectoire lorsque j'ai mis ma main fraîchement imprégnée d'haleine de dieu sous son nez ! Si cela avait été moi, j'aurais dit quelque chose comme... "Dieu a vraiment besoin de se brosser les dents/de prendre un bonbon à la menthe...", quelque chose comme ça... mais elle n'a pas autant d'esprit ou de vivacité d'esprit que moi... ;) Ma réaction a été un peu plus discrète, j'ai eu une étrange odeur d'épices vertes, puis de poivre sec, comme du foin, qui devient rapidement mentholée/médicinale... vraiment bizarre ! En se calmant un peu, on obtient une sorte de parfum de cèdre semblable à de l'encens, qui a quelque chose de l'absinthe, ce que je commence à apprécier. Puis, plus tard, il sèche et sent tous les produits Lush réunis en un seul....ie : L'odeur que l'on ressent en entrant dans un magasin Lush, une sorte de savon, peut-être à cause du néroli qu'il y a dans ce parfum ? Je vais donner à Breath of God ceci... c'est un défi et il évolue définitivement en se portant à différents endroits distincts. Je ne pense pas que ce soit pour moi car l'ouverture est trop dure et ce n'est pas un encens agréable pour moi. Mais je vais essayer d'autres parfums Lush car celui-ci est intéressant.

Breath of God est l'un de ces parfums qui brandit sa réputation avant lui, tel un personnage lépreux criant : « Impur ! Impur ! »
En réalité, il n'est pas aussi redoutable que sa réputation le suggère. L'ouverture est dense et lourde, avec des fruits fumés, qui sentent presque comme un gourmand. La fumée s'intensifie puis recule, menaçant parfois de devenir écrasante, mais elle se retire toujours au dernier moment. La rose perce à travers. Il y a une forte explosion de vétiver. Enfin, cela se réduit à un encens ambré apaisant et reste ainsi pendant plusieurs heures. Ce dry down est la partie la moins intéressante de la création : c'est comme une version légèrement moins raffinée des notes que l'on associerait couramment à un Serge Lutens.
Je me souviens d'avoir acheté le premier parfum commercialisé de Lush, une chose collante et malade au citron qui sentait comme des bonbons fondus et concentrés, et avoir progressé de cela à ceci, qui est presque durement virtuose, est un énorme bond tant en compétences techniques qu'en imagination.
Étrangement, cela pourrait presque fonctionner comme un parfum d'été, mais l'encens est finalement un peu trop dense pour cela. Idéal pour l'automne et l'hiver cependant.