Les parfums de la collection Profound de J-Scent sont plus modernes que leurs anciennes fragrances. Ils contiennent des éléments et des notes populaires plutôt que des notes japonaises totalement traditionnelles, et la structure des senteurs diffère également. L'arôme délicat, subtil et quelque peu fragile relie les parfums qui se trouvent dans les bouteilles avec l'étiquette blanche. Ils sont tous différents à leur manière, mais je les perçois tous comme des concoctions très apaisantes. J'en ai parlé dans ma critique de "Yawahadat". Ume Amaretto Oath a une ouverture intrigante dont le style est familier des anciennes sorties - je veux dire qu'elle vous fait sentir "wow". Quoi qu'il en soit, en même temps, elle semble très familière comme des dizaines d'autres senteurs de nos jours et elle contient des notes qui semblent être à la mode ces dernières années - comme des notes alcoolisées et de la prune. Elle s'ouvre sur un Amaretto aux amandes et une prune mûre qui n'est ni clairement fruitée ni juteuse. L'ouverture n'est pas unique mais en même temps, elle peut plaire à un plus large public. Le parfum n'a pas de grande transition entre les différentes étapes, il évolue lentement vers le dry down tout en maintenant la sensation alcoolisée et l'odeur d'amande. Toutes les fleurs au milieu semblent jouer un rôle de soutien. La base du parfum est totalement différente de celle que j'adore de cette maison. Ici, ce n'est pas si subtil et donc il me manque le style signature de J-Scent qui est unique, très japonais et si délicat que je me demande comment il est possible de créer quelque chose d'aussi fragile que j'ai l'impression de pouvoir le casser comme un ballon tout en maintenant mon intérêt pour le parfum durant sa durée de vie. Cela pourrait facilement être le parfum d'une autre maison. Les notes de la base se comportent d'une manière qui ne me convainc pas. Cela me fait réfléchir à pourquoi une si belle maison veut créer quelque chose qui pourrait déjà être largement trouvé. Ce parfum est lourd et peut induire des maux de tête. Le chocolat n'est ni réaliste ni sucré et le labdanum associé au patchouli domine dans la base. Cela semble être quelque chose de délicieux mais en réalité ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un mauvais parfum mais ce n'est pas ce qu'il semble si l'on considère les notes et si vous connaissez certains de leurs travaux antérieurs, vous pourriez attendre quelque chose de différent de cela et ne pas l'apprécier. Cela m'est arrivé et plus je le sens, plus je suis curieuse de découvrir leurs anciennes sorties. Merci de m'avoir lu et si vous voulez me suivre sur IG : @ninamariah_perfumes