Anamalique ? Fécal ? Par la cheminée ? Quoi ? Non.... Ces critiques sont tellement mauvaises qu'elles en sont gênantes. Ce parfum n'est ni animal, ni fécal et il ne sent absolument pas comme By the Fireplace. Il s'ouvre sur un encens sec, un peu épicé, un peu sombre, puis se transforme rapidement en une note douce de daim/cuir qui persiste jusqu'au cœur et au fond, tandis que l'encens passe au second plan. Le oud dans ce parfum est plus doux que doux, c'est à peine un parfum de oud à mon avis. Il n'est pas du tout difficile, la fumée est une suggestion subtile à côté de l'accord d'encens fugace et le cuir est aussi propre qu'il peut l'être. C'est un parfum charmant, un cuir très poli, facile à aimer, qui se distinguera de la merde nocturne habituelle par son manque de douceur, ce qui le place un cran au-dessus de la classe. Rien de révolutionnaire, il s'agit essentiellement de la même note de cuir suédé que l'on retrouve dans de nombreux parfums LV, mais cet accord unique est au premier plan, tandis qu'une base subtile d'encens et de bois sombres plane fugitivement en arrière-plan. J'aime bien, mais une carafe me suffit pour l'instant, ce qui est dommage car j'adore le flacon.
Nuit de Feu est l'un de mes parfums d'encens préférés et j'aimerais tellement en avoir un flacon. Structurellement, c'est l'un des parfums les plus simplistes de Louis Vuitton, mais cela ne le rend pas ennuyeux pour autant. Il s'agit d'une overdose d'encens sombre et fumé, soutenu par un cuir incroyablement lisse et rustique. A côté de cela, une dose épaisse et résineuse d'oud et un soupçon de musc animal créent quelque chose de primitif et de séduisant. La qualité des ingrédients est fantastique, comme d'habitude, et le mélange et l'art de la parfumerie sont brillants. Il ne correspondra pas aux goûts de tout le monde, mais pour moi, c'est un parfum exquis avec une durée de vie exceptionnelle.