Je ne comprends pas la haine pour celui-ci. Certes, Nagel n'est pas Ellena, et ses créations vont dans une direction très différente de la sienne, et j'ai du mal avec beaucoup de ses parfums ailleurs, mais c'est un parfum magnifique. Il s'ouvre comme si l'on mangeait un sablé au citron émietté par une journée ensoleillée près d'un olivier. Il évoque vraiment l'île dont il porte le nom. Au fur et à mesure qu'il sèche, un vétiver ensoleillé se manifeste et reste, mais contrairement, disons, au vétiver de l'oubli Terre d'Hermès Eau Givrée, celui-ci ne devient jamais aigre. C'est un véritable bijou estival joyeux, il est complètement unique, et il ne renforce pas la pistache pour devenir un ennui gourmand qui s'ajoute à la prolifération actuelle de la pistache sucrée. C'est un coup de cœur pour moi, surtout par une journée comme aujourd'hui où le soleil brille pleinement en ce début mai annonçant un meilleur temps (enfin !).