D'accord... Uden de Xerjoff est une création calme, douce et subtile. La qualité est évidente et bien qu'il me fasse penser à des parfums de créateurs vanille/tonka comme Le male ou Armani code, je pense qu'il est un peu injuste de mettre Uden dans le même sac car il est sans aucun doute meilleur. L'ouverture, par exemple, est un beau mélange d'agrumes et la principale note que je ressens est une note de noix de coco qui n'est que très brève mais vraiment agréable. Uden s'assèche pour laisser place à une belle vanille douce et sucrée, un musc et un bois de santal crémeux. Je ressens également la note de café après environ 2 heures, je pensais qu'elle n'était pas là mais elle est très subtile... comme celle de Rocas Man. Je ne doute pas de la superbe qualité de ce parfum, mais est-ce qu'il m'a époustouflé ? pas vraiment. C'est le problème avec Xerjoff : les grands parfums sont trop peu nombreux, mais pour être honnête, ils s'améliorent au fur et à mesure que j'en essaye d'autres.
Uden est une version plus chère et surévaluée de Chanel Allure Homme Edition Blanche. Il s'ouvre sur une combinaison de citron acidulé et de pamplemousse juteux, qui me semblent en fait assez durs et abrasifs, avant de s'installer rapidement dans une base de vanille crémeuse, de bois de santal et d'ambre gris. Les notes plus sombres de rhum et de café qui sont mentionnées sont plus ou moins inexistantes, n'apportant peut-être que des nuances très vagues et lointaines à la base. Dans l'ensemble, ce parfum s'assèche en Edition Blanche, comme je l'ai dit. On pourrait s'attendre à ce qu'il soit d'une qualité bien supérieure à celle du Chanel étant donné son prix, mais ce n'est pas le cas. Je trouve que Xerjoff peut parfois être très aléatoire en ce qui concerne la qualité de ses ingrédients et de ses mélanges, et malheureusement, cette fois-ci, c'est une erreur.